Dans la nuit du 1er juin 2009
- 228 morts… dans la nuit du 1er juin 2009 disparaissait au milieu de l’Atlantique un Airbus A330 de la compagnie Air France sur le vol Rio-Paris.
- Bientôt six ans, six ans déjà, toujours et encore. Au temps de la douleur et du désarroi est venu celui des doutes, de la réflexion, des attentes : attente des recherches en mer, maintes fois abandonnées et reprises sous la pression pugnace des associations française et étrangères, finalement abouties en avril 2012 ; épave tombeau retrouvée, apaisement pour les uns, cruelle désillusion pour les autres, incompréhension et colère parfois dans l’indignité d’une médiatisation incontrôlée.
- Le cheminement puis l’analyse des boîtes noires vont donner lieu à de multiples confusions et interprétations d’une impartialité douteuse ; on montre du doigt les pilotes, on sous estime la technologie, tellement plus confortable !
- Vient ensuite une valse d’expertise et contre expertise repoussant invariablement l’horizon judiciaire, celui d’un procès juste, le procès d’une technologie qui a failli… 228 morts…
- Et comment, mieux que Victor Hugo, exprimer l’indéfectible souvenir des êtres chers.
« Demain dès l'aube à l’heure où blanchit la campagne
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends
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Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. »